Les légendes veulent que le Dolpo soit l'un des "pays cachés", découverts par Gourou Rimpoché au VIIe siècle. Protégé du monde "extérieur" par de hautes montagnes ou de profondes forêts, enclave tibétaine en territoire népalais, le Dolpo a cependant toujours été le centre d'un échange entre les plateaux tibétains et les vallées tropicales du Népal. En effet, pour survivre dans cet univers quasiment minéral, ses habitants ont, depuis la nuit des temps, assuré des échanges entre le sel tibétain et les céréales du pays du grain, grâce à l'utilisation de leurs caravanes de yaks. Le film de Eric Valli, Himalaya, l'enfance d'un chef, a immortalisé les habitants et paysages exceptionnels de cette partie du Népal.
Le nec plus ultra des voyages, où l'aventure est au rendez-vous !

J 1/ Paris...
Vol pour Kathmandu.   

J 2/ ... Kathmandu
Accueil et installation à l'hôtel 5 étoiles Yak and Yeti (ou équivalent), dans le cœur palpitant de la ville. Formalités de trekking et remise de la royaltie au représentant des autorités touristiques. Quelques heures restent disponibles pour une courte visite de la ville. Dîner de bienvenue.  

J 3/ Kathmandu - Nepalganj
Vol (1 h 30) pour Nepalganj, à la frontière entre le Népal et l'Inde. Transfert et installation à l'hôtel.  

J 4/ Nepalganj- Juphal (2440 m) - Sulighat ( 2110m )
Superbes vues sur les massifs du Manaslu, Annapurna et Dhaulagiri lorsque le temps est dégagé. Vous retrouvez à Juphal notre équipe de cuisine et nos porteurs. Début du trekking et petite mise en jambes pour rejoindre Dunai, capitale administrative de la région du Dolpo. Descente jusqu'à la rivière Thuli Beri avant de remonter tranquillement sa rive gauche jusqu'à Dunai. Nuit sous tente.

3 h de marche. M : 150 m. D : 440 m.
NB : Le vol sur Juphal est soumis aux conditions météorologiques. En cas de mauvais temps, vous prenez un vol héliporté au départ de Népalganj dont Allibert prend en charge les deux tiers du coût total. La différence sera à régler directement sur place en espèces (cf. le paragraphe "Autres dépenses").

J 5/ Sulighat - Hanke (2500 m)
Une heure de marche le long du torrent permet de gagner la confluence de la Suli Gad. Vous suivez ensuite un bon sentier au milieu des cultures et des forêts qui enjambe par deux fois le torrent impétueux (ponts). Campement près du hameau de Hanke qui compte... deux maisons ! Nuit sous tente.
4 h 40 de marche. M : 500 m. D : 150 m.

J 6/ Hanke - camp de Regi (3150 m)
Le sentier monte à flanc de coteau, puis descend au hameau de Chepka, passe sur la rive droite de la Suli Gad. Vous empruntez ensuite un chemin taillé sur une section en encorbellement dans une falaise au-dessus du torrent pour repasser sur la rive gauche. Campement de Regi, une terrasse entourée de conifères. Nuit sous tente.
5 h 40 de marche. M : 700 m. D : 150 m.

J 7/ Camp de Regi - lac de Phoksumdo (3540 m)
Sentier facile la première heure. La végétation change au niveau de la confluence avec la vallée qui part vers le Kagmara La : les arbres deviennent plus rares. Le sentier se poursuit maintenant au milieu des alpages. Passage à Palam (lieu d'hivernage d'une partie des habitants de Ringmo), puis montée raide jusqu'à un point situé à 3 650 mètres. Au loin, les cascades du déversoir du lac Phoksumdo grondent. Petite descente pour arriver à Ringmo, village magnifiquement situé sur les rives du lac sacré de Phoksumdo. Installation du campement au bord de l'eau. Après-midi consacrée à la visite du village et de la gompa. Nuit sous tente.
4 h 10 de marche. M : 540 m. D : 150 m.

J 8/ Rigmo - camp des pins (3560 m) - camp de la gorge (3750 m)
Première étape dans la zone restrictive. Il s'agit en fait de l'une des plus belles étapes de ce circuit, comme en témoignent les photographies du livre d'Eric Valli, Dolpo : Pays caché. Un sentier en encorbellement sur les rives du lac aux eaux turquoise, des pavots de l'Himalaya entre les rochers. Ce sentier est bien entretenu et ne présente aucune difficulté majeure. Remontant la vallée de la Phoksumdo Khola, vous atteignez le camp des pins, situé à une heure du lac. Ensuite, le sentier suit le fond de la vallée jusqu'au camp de la gorge (environ 2 h 30). Nuit sous tente.
6 h 30 de marche. M : 610 m. D : 400 m.

J 9/ Camp de la gorge - camp de base du Kang La (4550 m)
Dans le massif du Kanjelaruwa (6612 m), de hautes montagnes glaciaires dominent. Après une heure de montée raide, longue traversée pour accéder aux pâturages où vous prenez le lunch. Cette journée est primordiale pour l'acclimatation, il faut prendre son temps. Vous montez ensuite sur une moraine (1 h 30) pour atteindre une vallée supérieure, puis suivre la rive gauche du torrent jusqu'au camp. Nuit sous tente. 4 h 15 de marche. M : 950 m. D : 50 m.
 

J 10/ Camp de base du Kang La - Kang La ( 5175 m) - Shey Gompa (4210 m)
Montée facile le long du torrent, puis dans un vallon secondaire sur la droite, que l'on suit jusqu'au col. Les derniers 100 mètres sous le col sont pentus, mais le chemin fait une grande traversée ascendante. Arrivée au col après trois heures de marche.
Dans les pays bouddhistes, un rituel consiste à déposer un caillou ou accrocher un drapeau à prières à chaque passage important (en particulier un col), en contournant le lieu par la gauche et en poussant un vibrant "So So So Laguielo...". Ce rite vient des premières croyances ; on pensait que chaque col était habité par un esprit puissant qu'il convenait de saluer au passage. Vient ensuite une pente de schistes noirs, qui mène au pied de la gompa de Shey (3 h de descente), lieu rendu célèbre par Le léopard des neiges de Peter Matthiessen. Ce sanctuaire le plus sacré du Dolpo fut fondé par un yogi arrivé sur un léopard volant. Nuit sous tente.
5 h 30 de marche. M : 625 m. D : 965 m.

J 11/ Shey - monastère de Tsakhang (4370 m) - Shey - camp des bergers (4350 m)
Ce matin, visite du monastère de Tsakhang situé au pied de falaises incroyablement colorées (2 h 30 aller et retour depuis Shey). Il n'est pas rare de surprendre un troupeau de bharals, aussi appelé moutons bleus de l'Himalaya. De retour à Shey, vous suivez une raide montée en lacets au-dessus du village (1 h) puis dans le talweg, jusqu'au col à 4 800 mètres. Le sentier descend ensuite jusqu'au torrent pour devenir facile et plat jusqu'au camp des bergers. Fin d'après-midi avec les pasteurs nomades qui vivent là avec leurs yacks. Nuit sous tente.
5 h 50 de marche. M : 750 m. D : 610 m.

J 12/ Camp des bergers - deux cols sans noms (4600 m) - Phijor (4000 m)
Montée soutenue la première heure, puis passage de nombreux petits cols. Vue extraordinaire sur la gorge de la Tar Khola. En hiver, lorsqu'elle est gelée, les Dolpo-Pa l'utilisent pour rejoindre Phijor plus rapidement. Cet itinéraire est sauvage et particulièrement grandiose, la vue s'étend jusqu'aux sommets enneigés du Tibet. Longue descente dans un grand vallon pour arriver au village de Phijor. Nuit sous tente.
5 h 30 de marche. M : 450 m. D : 1000 m.

J 13/ Phijor - camp de base de Tia La (4375 m)
Visite du village, de la gompa et de l'école. Vous suivez ensuite un sentier facile et plat le long du torrent, avant de bifurquer en direction du Tia La. Une montée soutenue puis tranquille sur la fin. De là, vous voyez une partie de l'itinéraire parcouru, ainsi que le massif du Kanjelaruwa et du Kanjiroba. Nuit sous tente. 3 h de marche. M : 575 m.

J 14/ Camp de base de Tia La - Tia La (5050 m) - Kadang Gompa (4370 m)
Très peu de gens empruntent cet itinéraire qui donne une réelle impression de solitude et d'isolement. Après deux heures de montée raide jusqu'au col et une petite descente, vous bifurquez pour traverser de nombreux cols secondaires vers 4 700 mètres d'altitude. La vue sur la vallée de Panzang et sur ses villages est magnifique. Petite descente avant l'installation du camp à Kadang Gompa. Nuit sous tente.
5 h 45 de marche. M : 815 m. D : 745 m.

J 15/ Kadang Gompa - camp de la confluence (3670 m) - Nysal et Yangser (3850 m)
C'est l'époque des moissons ; les gens récoltent l'orge et le sarrasin, seules céréales poussant à ces altitudes. Après la traversée des villages de Chosar et Lauri, le chemin se poursuit jusqu'à la confluence des vallées de Saldang et de Yangser. Une fois le camp installé, visite de  Nysal et Yangser, village et monastère du bout du monde. Il n'est pas rare de rencontrer les caravanes de yacks qui rentrent du Tibet chargées de sacs de sel. Nuit sous tente.
3 h 20 de marche. M : 180 m. D : 690 m.

J 16/ Camp de la confluence - Saldang - Cha (3980 m)
Vous suivez la rive gauche de la Namgung Khola jusqu'à Saldang. Aujourd'hui encore, de nombreuses caravanes de yacks empruntent cet itinéraire. Nous poursuivons notre route jusqu'aux hameaux de Namdo, Sibu, Pauwa et finalement Cha. L'étape est longue, mais jamais monotone. Nuit sous tente.
7 h de marche. M : 630 m. D : 300 m.

J 17/ Cha - Jengla Phedi (4400 m)
Vous quittez les derniers lieux habités du haut Dolpo, pour suivre une vallée austère et traverser de nombreux gués jusqu'à Jengla Phedi, lieu occupé par des tentes de nomades qui gardent yacks et chèvres. Nuit sous tente.
5 h 25 de marche. M : 540 m. D : 120 m.

J 18/ Jengla Phedi - Jengla (4930 m) - Tokkyu (4150 m)
Montée régulière au vaste col de Jengla (2 h). Il y a quelques années, certains ont eu la chance d'y voir deux léopards des neiges ! Descente tout aussi facile en suivant le talweg. Chortens et murs de mani apparaissent vers la fin de la descente, indiquant la présence proche d'habitations. A la confluence de deux grandes vallées, arrivée face à la gompa de Champa Lhakang. Installation du campement à côté des chortens du hameau de Tokkyu, situé dans la vallée de la Tarap. Nuit sous tente.
4 h 40 de marche. M : 530 m. D : 780 m.

J 19/ Tokkyu - vallée de Do - camp de base du Pang La (4370 m)
Descente de la fameuse vallée de la Tarap, "vallée des chevaux excellents" et visite de l'école qui accueille 80 élèves. Découverte également de la gompa, les villages de Tango et Chumaga, l'ermitage de Zur et le hameau de Kagar. A Ribo Gompa, point d'articulation au cœur de la vallée, vous changez de cap pour remonter la vallée qui vient de l'est. Encore quelques villages remarquables comme Tsugso, Londje, Tabza et les gompas de Shichog et Nimaphug, avant de quitter les lieux habités. Le sentier suit alors des canaux d'irrigation. Installation du camp au pied du col. Nuit sous tente.
4 h 10 de marche. M : 420 m. D : 200 m.

J 20/ Camp de base du Pang La - Pang La (5260 m) - Yak Karka (4590 m)
Dénivelée importante pour franchir l'un des plus hauts cols de ce trek. Régulièrement emprunté par des caravanes de yacks, le sentier est bien marqué. Après trois heures de marche, arrivée dans les solitudes glacées du col, un paysage lunaire mais splendide en direction du Tibet, tout proche. Descente raide au départ puis tranquille jusqu'au camp. Nuit sous tente.
4 h 30 de marche. M : 890 m. D : 670 m. 

J 21/ Yak Karka - Chharka La (4890 m) - Chharka (4240 m)
Un beau sentier bien marqué monte au col de Chharka. Lorsque le temps est clément, la vue sur la chaîne des Dhaulagiri (on voit Dhaulagiri II et III, Dhaulagiri I en arrière-plan) est superbe. Descente facile, mais longue jusqu'au village de Chharka, certainement le plus beau de cette traversée. Ce hameau totalement fortifié domine de ses hauts murs les flots de la Barbung Khola, comme on peut le voir dans les premières images du film d'Eric Valli, Himalaya l'enfance d'un chef. Nuit sous tente.
5 h de marche. M : 300 m. D : 550 m.

J 22/ Charka - confluence Thajang Khola (4670 m)
Après un sentier presque horizontal (2 h), vous traversez la Barbung Khola, puis la Thajang Khola grâce à deux nouveaux ponts suspendus métalliques. Arrivés à la confluence de deux vallées principales, vous prenez celle de droite. Le chemin rejoint quelques drapeaux à prières vers 4 435 mètres, puis monte jusqu'à 4 600 mètres. La vallée devient étroite et, pendant les deux dernières heures de marche, le sentier est parfois en encorbellement au dessus du torrent. Nuit sous tente.
5 h 15 de marche. M : 530 m. D : 100 m.

J 23/ Confluence Thajang Khola - Nirwa La
Un chemin facile suit le fond presque plat de la vallée. A Yak Karka, quelques pasteurs surveillent leurs troupeaux de yacks. Une heure plus tard, le chemin arrive au Nirwa La (5040 m), marqué par un énorme tas de pierres et de drapeaux. Il existe une descente directe depuis ce col sur le village de Sangda, mais ce passage est très dangereux. Pour l'éviter, il faut passer deux cols latéraux. Le premier est déjà en vue après la traversée d'un grand plateau. Vous y accédez par une sente qui traverse une grande pente. Il faut presque deux heures pour gravir les 400 mètres de dénivelée menant au Lungpa La (5410 m), autre spectacle grandiose. Après une descente raide dans un vallon suspendu, vous traversez le torrent, puis suivez un chemin à flanc de montagne pour rejoindre le Kok La (5050 m). Vue superbe sur la vallée en contrebas et le Mustang au loin, permettant de deviner l'itinéraire du lendemain jusqu'au village de Sangda. Descente assez raide au camp du belvédère (4200 m), où vous retrouvez des arbres, absents du paysage depuis 15 jours. Nuit sous tente.
7 h 30 de marche. M : 760 m. D : 1210 m.

J 24/ Camp du belvédère - Sangda (3750 m)
Une heure de descente pour arriver au bord de la Chalung Khola (3570 m). Un pont métallique construit depuis peu permet de franchir le torrent impétueux (3750 m) et d'entrer dans le district du Mustang. Une montée, raide au départ puis plus tranquille, conduit à un point haut (4070 m) marqué de nombreux drapeaux. Descente raide dans le talweg et traversée d'un petit torrent. Un sentier en balcon mène progressivement au village de Sangda, hameau perché à flanc de colline, qui a beaucoup de mal à s'approvisionner en eau. Nuit sous tente.
4 h 10 de marche. M : 340 m. D : 780 m.

J 25/ Sangda - trois cols sans noms - Dhakarjung (3250 m)
Montée raide pour rejoindre un sentier balcon en passant par de nombreux faux cols. Un énorme tas de pierres blanches marque le passage du col à 4 370 mètres (3 h à 3 h 30 de marche depuis le camp). Le promontoire du deuxième col (4240 m) offre une vue remarquable sur la vallée de Lho mantang, aux portes du Mustang. Descente jusqu'à un talweg très marqué où coule un petit ruisseau (3760 m). Dernière montée à un col à 3 840 mètres. Le changement de paysage est saisissant. Droit devant vous se dresse le col du Thorong et la pyramide du Tilicho, tandis qu'en bas s'étalent les terrasses et villages de Phalegaon et Dhakarjung. Il ne reste plus qu'à descendre tranquillement jusqu'au campement. Nuit sous tente.
6 h 15 de marche. M : 720 m. D : 630 m.

J 26/ Dhakarjung - Dangar La (3470 m) - Jomosom (2790 m)
Dernière étape de ce trek. Courte montée (1 h) jusqu'au col, d'où l'on voit très bien les villages de Kagbeni et Muktinath. Le sol est couvert de fossiles, vestiges de la mer de Tethys. Après une descente raide jusqu'au bord de la Kali Gandaki, vous voici à Jomosom, terme de cette longue marche. Ambiance curieuse, retour à une autre forme de civilisation ! Nuit dans un lodge confortable après une douche bien méritée.
2 h de marche. M : 220 m. D : 680 m.

J 27/ Jomosom - Pokhara - Kathmandu
Le vol étant soumis aux aléas de la météo, un retard dans le jour de rotation est possible. Nous avons donc prévu des jours de battement à Kathmandu. Transfert à l'hôtel de notre arrivée et après-midi libre.

J 28/ Kathmandu
Journée tampon en cas de retard sur le programme du trekking. Sur l'une de ces journées, le guide organise une visite des lieux les plus intéressants : les ensembles monumentaux des Durbar Square, de Patan et Baktapur, les sanctuaires de Bodnath et Swayam-Bunath, Pashupatinath où se font les crémations... Hôtel.

J 29/ Kathmandu  
En fonction des horaires de vol, transfert le matin ou l'après-midi à l'aéroport et vol pour la France. Dans le cas d'horaires tardifs, matinée libre à Kathmandu. Dans le cas d'horaires matinaux, arrivée le soir du J 29 à Paris. 

J 30/ Paris
Arrivée à Paris.   NB : Les temps de marche sont donnés à titre indicatif. M : Montée. D : Descente.   

Formalités à l'inscription
En plus du visa normal que vous prendrez soit à Kathmandu à votre arrivée, soit à l'ambassade du Népal à Paris, nous vous remercions de nous envoyer dès votre inscription, la photocopie des pages administratives de votre passeport ainsi que 8 photos d'identité. Ces renseignements sont obligatoires pour préparer le permis de trekking du Dolpo.

Prix ne comprenant pas le permis spécifique

L'équipe

• Un guide-accompagnateur népalais francophone. Pour les visites de Kathmandu, votre guide de trek vous accompagne, s'il possède aussi la licence culturelle. A défaut, vous êtes accompagnés par un guide culturel différent de votre guide de trekking.

 L'équipe népalaise :

• un sirdar, généralement anglophone, chargé de l'organisation des camps et de l'embauche des porteurs.
• un ou plusieurs sherpas selon les circuits : futurs sirdars (chef des porteurs), ils veillent à votre confort, ferment la marche, et aident à dresser le camp. 
• des porteurs.
• un cuisinier (cook) sur la partie campement et, si nécessaire, ses assistants (kitchen boys).

Le transport des bagages
Chaque participant se déplace à pied avec un sac à dos léger, portant seulement ses affaires personnelles nécessaires à la journée (gourde, appareil photo, vêtements de protection...). Le reste de l'équipement est transporté par les porteurs jusqu'à l'hébergement suivant.
Nous demandons à chacun de n'avoir qu'un sac (sac de trekking) à cet effet ; le poids maximum de ce sac à faire porter ne doit pas dépasser 12,5 kilos.
Possibilité de laisser des affaires à l'hôtel à Kathmandu et de les récupérer à votre retour de trekking. 

A savoir sur les porteurs :
Au Népal, le portage fait partie de la vie quotidienne. Il est pratiqué dès le plus jeune âge : provisions pour alimenter les villages, matériaux de construction, récoltes, sont acheminés à dos d'homme. Pour leurs besoins personnels, en dehors de la saison de trekking, les Népalais portent souvent entre 60 et 80 kilos. Les porteurs sont souvent originaires des basses vallées. Les Sherpas, quant à eux, viennent du Khumbu au pied de l'Everest. Le salaire gagné pendant la saison de trekking profite à toute la famille pendant les longs mois d'inactivité touristique.

 Nous demandons aux sirdars de contrôler que le poids des charges ne dépasse pas 30 kilos par porteur (hors matériel personnel).   

Les déplacements

• Vols intérieurs majoritairement assurés par la compagne Yeti Airlines.
• Minibus ou bus privé pour les déplacements terrestres à l'intérieur du pays.

 
L'hébergement
Avantage  : à Kathmandu, profitez d'un hôtel cinq étoiles Nous pouvons vous faire bénéficier d'un hébergement dans l'hôtel le plus célèbre de Kathmandu : l'hôtel Yak and Yeti. Situé à dix minutes à pied du quartier de Thamel, doté d'un jardin superbe agrémenté d'une piscine très agréable, c'est un havre de paix idéal avant ou après votre trekking.     
Pendant le trekking : lodge ou tente. Chaque fois que cela est possible, hébergement en lodge, plus confortable. Ces lodges sont sélectionnés au début de l'année, afin de vous assurer le meilleur service.
 

Hébergement sous tente En autonomie totale, avec matériel de couchage, tentes-mess avec tables et sièges, tente-cuisine, tente-W.-C. Un matelas mousse par participant est fourni. Tentes 3 places pour 2 personnes de type "dôme".

Nuits en lodges
Lodges standard pour votre hébergement sur ce circuit. Chambres pour deux à quatre participants, toilettes rustiques. Douches dans quelques établissements, mais l'eau est souvent froide. Afin d'éviter de prendre froid, ne prenez pas une douche quotidienne. Vous pouvez acheter de l'eau chaude auprès du gérant du lodge, mais cela participe à la déforestation locale. Privilégiez les lingettes nettoyantes, à condition de vous assurer qu'elles ne soient pas jetées dans la nature.

Les repas

• Dans les lodges : repas du soir et petit déjeuner.
• Le repas de midi n'est pas un pique-nique, mais une véritable pause déjeuner, relativement longue en raison de la préparation de la cuisine. Cette longue halte permet aussi à nos porteurs de bien se nourrir, le repas de midi étant le principal repas de leur journée. Pris la plupart du temps dans un lodge, il peut arriver que nous fassions halte en pleine nature. Nous nous efforçons de faire varier les repas (menus groupes) entre chaque lodge, il y a cependant moins de souplesse que lors des trekking sous tente, où le cuisinier prépare la nourriture pour notre seul groupe. 
• Pendant le trekking, un complément de vivres énergétiques est fourni. Achetés localement, ils offrent un choix plus limité qu'en France. Vous pouvez, si vous le souhaitez, apporter quelques barres de céréales complémentaires adaptées à votre goût.

A noter : au Népal, les hindouistes et les bouddhistes sont le plus souvent végétariens. On y mange donc peu de viande ou de poisson. Les plats sont à base de pâtes, riz, pommes de terre, lentilles, etc.

Boissons
Pendant le trekking, le thé est servi aux repas. Les autres boissons, y compris l'eau minérale, restent à la charge des participants. Vous pouvez remplir vos gourdes d'eau dans les lodges, mais il est indispensable de la traiter avec des pastilles purifiantes. Evitez l'achat de bouteilles en plastique, qu'il faut ensuite recycler. Vous pouvez acheter dans les villages de l'eau déjà traitée (safe drinking water), qui limite le problème des bouteilles.