Caps rocheux altiers à la verticale du fjord du Saguenay, violoneux accompagnant le rigodon le soir dans les villages de la baie des Chaleurs qui fleurent déjà l'Acadie, ronde des rorquals et des bélugas dans le Saint-Laurent, affût de l'orignal au fin fond de la Gaspésie, voilà quelques-uns des moments forts que vous partagerez avec vos guides passionnés de leur pays. Ce périple, c'est aussi les caribous du mont Albert, les innombrables oiseaux marins de l'île Bonaventure, la vue saisissante de l'extrémité des Appalaches s'enfonçant dans le golfe du Saint-Laurent au Rocher Percé et dans le parc de Forillon, ainsi que les phoques qui folâtrent dans les anses du parc du Bic. Un p'tit tour dans la si européenne cité de Québec et dans les boîtes à chansons du vieux Montréal, voilà comment clore en beauté cette découverte en profondeur de la Belle Province. Rejoignez ces cousins d'Amérique abandonnés jadis par un roi de France "sur quelques méchants arpents de glace", à la culture aujourd'hui si foisonnante.

J 1/ France - Montréal
Vol France-Montréal. Première découverte de la vieille ville. Nous sommes dans la métropole francophone la plus importante au monde après Paris.
Nuit en auberge.

J 2 - Baie Saint Paul - Charlevoix
Vous longez la rive nord du Saint-Laurent jusqu’au niveau de Québec, puis la côte de Beaupré et de Charlevoix. Arrêt aux spectaculaires chutes Montmorency, près des berges du fleuve, pour déjeuner. Ici, le bouclier canadien, vieux d’un milliard d’années, s’élève entre 600 à 800 mètres d’altitude. Si près des grands centres urbains québécois, vous sillonnez déjà les grands espaces sauvages. En route, un arrêt s’impose dans le charmant village de Baie-Saint-Paul, au cœur de la région de Charlevoix, reconnu pour sa production bovine et ses fromages fins. Route vers Saint-Aimé-des-Lacs dans le parc national des Hautes-Gorges-de-la-Rivière-Malbaie et la réserve de biosphère de Charlevoix. Installation en camping pour une nuit.

J 3/ Acropole des Draveurs - Rivière Eternité
Nous longeons la rive nord du Saint-Laurent jusqu'au niveau de Québec, puis la côte de Beaupré et de Charlevoix. Déjeuner aux spectaculaires chutes Montmorency, près des berges du fleuve. Passé le village de Saint-Urbain, nous traversons le parc des Grands-Jardins. Ici, le bouclier canadien, vieux d'un milliard d'années, s'élève de 600 à 800 mètres d'altitude. Si près des grands centres urbains québécois, et vous êtes déjà dans les grands espaces sauvages. Après La Baie, route vers l'est pour rejoindre le parc national du Saguenay.
Nuit en camping à Rivière Eternité. 530 km environ. 7 h de route.

J 4/ Parc national du Saguenay
280 kilomètres carrés de nature protégée, une anse confidentielle au bord de l'eau, et les parois vertigineuses des caps plongeant dans le Saguenay, profond ici de 270 mètres. Au sommet, la vue s'étend sur toute l'enfilade du majestueux fjord.
Deuxième nuit en camping à Rivière Eternité.
Randonnée à cap Trinité : 7 km, M : 440 m, 3 h de marche, puis sur le sentier des Caps : 10 km, M : 505 m, 3 h 30. 

J 5/ Tadoussac : observation des baleines sur le Saint-Laurent
Le parc marin du Saguenay/Saint-Laurent protège 1138 kilomètres de rivage et de biotope subaquatique. Excursion en Zodiac à la rencontre des baleines (3 h) - baleines à bosse, baleines bleues, petits rorquals, rorquals communs et bélougas (13 espèces de cétacés au total) se gavent tout l'été de krills (planctons) dans les eaux froides du Saint-Laurent -, une expérience inoubliable ! Visite optionnelle du Centre d'interprétation des mammifères marins (non incluse dans le prix).
Nuit au camping de Grande-Bergeronnes, à 15 minutes de Tadoussac, avec une vue exceptionnelle sur le fleuve (douches payantes et laverie).

J 6/ Traversée du fleuve et parc de la Gaspésie
Croisière sur le Saint-Laurent à bord du traversier (ferry, 1 h) jusqu'à l'autre rive, puis route jusqu'au parc de la Gaspésie, avec plusieurs arrêts optionnels pour visiter les sites d'intérêt (entrées non incluses dans le prix) : aux jardins de Métis, au Grand Rassemblement et à la passe à Saumon de Matane. Petits villages de pêcheurs, îles désertes refuges d'oiseaux rares se succèdent le long d'un fleuve maintenant salé et si large qu'il est devenu mer. Les puissants reliefs appalachiens des monts Chic-Choc se rapprochent de la côte sud, ne laissant plus qu'une étroite bande habitable entre la montagne et l'eau. De la route, on voit l'éolienne de Cap-Chat, la plus haute du monde. Installation pour 3 nuits au camping, au pied du mont Albert (douches payantes et laverie).
230 km. 2 h 45 de route.

J 7/ La Gaspésie : le mont Jacques-Cartier
La Gaspésie - "là où la Terre se termine", comme les Amérindiens Micmacs, premiers habitants des lieux, appelaient la péninsule, un peu déshéritée par rapport à la vallée du Saint-Laurent - est restée très sauvage, et les castors et les orignaux y sont plus nombreux que les hommes. Ce fut le théâtre en 1534 du débarquement de Jacques Cartier, fondateur de la Nouvelle-France.
Deuxième nuit au camping du mont Albert.
Randonnée au mont Jacques-Cartier (1268 m), plus haut sommet du Québec méridional : 8 km, M : 495 m, 1 h 30. Les monts McGerrigle sont le domaine du caribou des bois, qui y prospère. Eventuellement, randonnée au lac aux Américains (1 h, 3 km).

J 8/ Mont Xalibu, au cœur des monts Chic-Choc
Situé au cœur du parc de la Gaspésie, dans le massif des Chic-Chocs, le mont Xalibu est couvert d’une végétation fragile similaire à celle de l’Arctique. Dès le début du sentier, vous jouissez du superbe panorama sur le cirque glaciaire du Lac-aux-Américains, où vit une famille de castors. Ensuite, vous prenez de la hauteur et appréciez le paysage composé de hauts plateaux, de lacs et cascades, et d’une succession de montagnes arrondies qui s’estompent graduellement, aussi loin que porte l’œil. Troisième nuit au pied du mont Albert.
Boucle de 17 km. M : 865 m. 6 h de marche.

J 9/ Sentier Ernest Laforce - Baie des Chaleurs -Mont Ste Anne - Percé
Aux premières lueurs du jour, vous parcourez le sentier Ernest-Laforce au cœur de l’habitat de l’orignal. Ce sentier offre de bons points de vue afin d’observer cet élan d’Amérique, seigneur de la forêt canadienne et plus gros cervidé d’Amérique du Nord. Route pour le village d’artistes de Percé. Vous traversez la péninsule puis longez la baie des Chaleurs, égayée de villages d’influence tantôt acadienne, tantôt loyaliste. Le littoral est superbe. En fin de journée, randonnée au mont Sainte-Anne pour profiter de la vue splendide sur le rocher Percé et le village (5 km, 375 m de montée, 2 h de marche) ou flânerie dans le village typique de Percé. Installation de la tente à Percé, pour deux nuits.
295 km. 5 h de route.  

J 10/ Percé et l'île de Bonaventure, sanctuaire des oiseaux - parc de Forillon
Le village de Percé est situé à la convergence des Appalaches et du golfe du Saint-Laurent. Le rocher Percé, bloc de calcaire jaune et rouge isolé dans l'océan, long de 400 mètres et haut de 90 mètres, ne comporte plus qu'une arche depuis que la seconde s'est écroulée le 17 juin 1845. Si la marée est basse, nous pourrons en atteindre le pied, et nous disposerons alors de 15 à 20 minutes pour nous promener à sa base. Le rocher fait l'objet d'une vieille légende amérindienne que votre guide vous racontera sûrement... Transfert en bateau sur l'île de Bonaventure, à 3,5 kilomètres de la côte. Autrefois habitée par le corsaire Peter-John Duval, rachetée en 1971 par le gouvernement québécois, ce sanctuaire d'oiseaux migrateurs a été transformé en parc naturel, fréquenté par la mouette tridactyle, le petit pingouin, le grand cormoran, le guillemot marmette, le pétrel à cul-blanc, le macareux moine... plus de 210 000 oiseaux ! La colonie nicheuse de fous de Bassan, la plus importante d'Amérique du Nord (32 000 couples), est particulièrement facile à observer. En fin de journée, randonnée au mont Sainte-Anne pour la vue splendide sur le rocher et le village. Route vers le parc national de Forillon (95 km). Installation en camping pour deux nuits dans le parc.
5 à 10 km de marche.

J 10/ Parc national de Forillon et du Bic
Vous parcourez la côte nord de la péninsule de la Gaspésie. Arrêt en chemin pour une randonnée dans le parc national Forillon sur une portion du sentier international des Appalaches. Randonnée au cœur de la forêt boréale, propice à l’observation de la faune. De retour sur la route, les villages de pêcheurs se succèdent, et les paysages côtiers sont superbes. Installation dans le parc national du Bic pour deux nuits, et observation du coucher de soleil légendaire sur le Saint-Laurent.

J 11/ Parc national du Bic
Ce parc abrite de spectaculaires paysages côtiers le long du Saint-Laurent : un dédale de caps, d'îlots et de récifs rocheux schisteux ou de conglomérat. Des anses protégées permettent d'observer les phoques ou l'eider à duvet. Tour du cap à l'Orignal par l'Anse-à-Mouille-Cul si la marée est basse ou par le sentier des Contrebandiers et le Scoggan. Une sortie en mer en kayak est possible (option sur place : 55 can pour 3 heures)  pour observer les phoques du parc
Nuit au camping du Bic. Boucle de 10 km. 3 h de marche.
 

J 12/ Québec
Route vers Québec (environ 300 km, 3 h 30). Visite du vieux Québec, magnifique centre-ville aux airs de cité à la fois bretonne et nord-américaine.
Nuit en hôtel/auberge à Québec.

J 13/ Montréal...
Route vers Montréal (250 km, environ 3 h). En fonction de l'heure d'arrivée et de celle du vol de retour, temps libre pour visiter la ville. Une idée parmi d'autres : le Biodôme musée des Sciences naturelles qui regroupe des collections vivantes de plantes et d'animaux réparties dans quatre écosystèmes : la forêt tropicale, la forêt laurentienne, le Saint-Laurent marin et le monde polaire. A noter que nous avons parcouru deux de ces écosystèmes au cours de notre voyage.
Transfert à l'aéroport, vol de retour vers la France.

J 14/... France
Arrivée en France.

NB : les temps de marche sont donnés à titre indicatif.
M : dénivelée montée.

Au mois de septembre, si la température durant la journée reste agréable, les nuits peuvent être très fraîches, et il est impératif de prévoir un sac de couchage plus chaud (de l'ordre de - 10 °C confort).

L'équipe
- Jusqu'à 8 participants : un guide-chauffeur canadien francophone certifié en tourisme d'aventure.
- Un assistant canadien francophone à partir de 9 à 12 participants.
Important : Le Canada est un pays cher. Pour vous proposer des voyages à un prix raisonnable, nous avons choisi de travailler avec des guides polyvalents. Vos accompagnateurs, en plus de l'encadrement, vous conduisent et préparent certains repas dans les hébergements en chalets. Pour le bon déroulement du voyage, la participation de chacun aux tâches collectives est impérative : préparation des repas, montage/démontage des tentes, vaisselle, etc.

L'hébergement
Base chambre double avec salle de bains privée ou partagée.
- A Montréal (une nuit) : auberge-hôtel deux étoiles 1/2 (norme locale), salle de bains privée ;
- A Québec (une nuit) : auberge-hôtel trois étoiles (norme locale), salle de bains privée ;
- Ailleurs : en camping aménagé (large espace, tables, bancs, barbecues, points d'eau courante, douches la plupart du temps mais pas systématiquement). Nuit sous tente, base deux personnes par tente.

Le transport des participants et des bagages
Transferts terrestres dans un maxi-van de 15 places (avec remorque pour les bagages et le matériel collectif dans le cas de grands groupes) conduit par le guide. Ce type de van, moins spacieux que les bus de 17 places généralement utilisés dans nos voyages dans d'autres pays, et le seul véhicule disponible permettant d'accéder à tous les départs de randonnée. Afin de disposer de suffisamment d'espace, nous limitons la taille des groupes à 12 participants.
Pendant les randonnées, chaque participant porte un sac à dos léger, contenant seulement les affaires personnelles nécessaires à la journée (gourde, appareil photo, vêtements de protection, etc.).

Les repas
Tous nos guides-accompagnateurs ont suivi une formation de cuisine en plein air.
- Petits déjeuners : dans les campements, chalets et cabins, préparés par l'accompagnateur, sous forme de buffet en général ; dans les villes, au restaurant de l'hébergement.
- Déjeuners : sous forme de pique-nique à base de produits locaux.
- Dîners : dans les campements, chalets et cabins, préparés par l'accompagnateur, souvent à base de grillades au feu de bois (viande ou poisson) ; dans les villes, au restaurant (non inclus).
Boissons : de l'eau potable est disponible dans tous les campings. Il n'est donc pas nécessaire de se munir de pastilles purifiantes.